Mon plus grand love/hate relationship: le transport à Montréal. Une de mes pires expériences avec la ville a été d'habiter à NDG, à 25 min de marche du métro le plus proche. Quand on veut avoir une vie sociale active, pas le choix de se déplacer. Surtout quand on habite loin du centre et que nos amis sont tous au Plateau Mont-Royal. J'ai essayé tous les moyens possibles pour effectuer mes déplacements dans des délais raisonnables. L'été, le vélo a été mon meilleur ami. Monter la Queen-Mary c'est un petit défi, mais une fois au top, c'est downhill season baby. J'ai ridé mon fidèle destrier à toutes les occasions possibles, même pour aller au dep, jusqu'au jour inévitable où je me le suis fait voler en plein centre-ville, pendant que j'étais à la job. Fine, I guess que tout bon montréalais passe par là un jour. Ça m'a permis de renouer avec la STM, un bon ami d'enfance. Comme tout le monde, STM a grandi en masse dans les dernières années et est passé de 45$ à 55$/mois. Ce qui fait qu'en bon étudiant paumé j'ai passé plusieurs fois sans billet et me suis ramassé avec quelques contraventions qui doivent accoter le prix que m'aurait coûté la passe mensuelle. Là où la game a vraiment changé, c'est quand j'ai eu ma première voiture. Robert a mené plusieurs voyages et a accueilli plusieurs passagers. Quand on montait dedans, on savait qu'on s'embarquait dans une aventure qu'on était pas prêts d'oublier.